La promesse de la Jamstack

Depuis 2019, une nouvelle approche a permis de fournir une nouvelle expérience en matière de développement web : il s’agit de la Jamstack.

Qu’est-ce que la Jamstack ?

Pour donner une définition de la Jamstack, il faut découper le mot. D’abord, « Stack » désigne un ensemble de technologies que l’on va utiliser pour former un système cohérent dans le but de développer un écosystème communiquant. La Jamstack est donc une série de technologies que l’on peut regrouper dans trois catégories :

• JavaScript : qui est un langage de programmation qui utilise des scripts pour développer des pages web interactives.
• Des API au niveau du back-end.
• Le markup constitué des langages HTML et css au niveau du front-end.

Quel est l’objectif de la Jamstack ?

Le développement du Web évolue lentement. Ça a commencé facile pour nous. Les premiers sites Web développés n’étaient que des fichiers HTML accessibles au navigateur. Seuls les contrôles HTML sont fournis aux utilisateurs d’Internet.

Le premier changement est venu à la gestion du contenu. Les renseignements personnels de l’utilisateur peuvent être modifiés sur demande en utilisant la base de données. Le serveur consulte la base de données.

Le problème était que l’utilisateur aurait besoin de plus de temps pour récupérer ce texte dynamique et fournir à l’utilisateur plus d’informations, ce qui a causé moins de résultats que la simple page HTML statique.

La Jamstack est donc venue répondre à cette problématique en générant une page statique avec des outils dynamiques. Par exemple, avec un CMS classique, quand l’utilisateur tape une adresse dans la barre du navigateur, le CMS génère du HTML à partir de la base de données.

Même s’il y a des caches, le procédé reste toujours un peu long.

En utilisant des API spécifiques, la JAM est une approche qui va permettre d’utiliser JavaScript pour générer le HTML.

Avec des frameworks de type Gatsby, toutes les pages sont régénérées et l’outil n’a plus qu’à fournir des pages statiques ce qui permet de gagner énormément de temps.

L’objectif de la Jamstack, c’est d’obtenir un site plus performant et de gérer un projet de manière plus propre. En effet, avec un CMS classique comme WordPress, ajouter un simple bouton a pour conséquence de générer beaucoup de scripts supplémentaires qui vont considérablement alourdir la page.

La Jamstack ne va plus permettre de modifications en live. Pour modifier un élément du site, il sera nécessaire de le redéployer. En revanche, la phase de compilation va permettre d’optimiser l’ensemble du contenu pour rendre le site plus performant.

S’émanciper des CMS en utilisant l’approche Jamstack

Le CMS, habituellement construit à partir de LAMP, peut poser des problèmes de performance et d’évolutivité, car il a des limites au format du site. En outre, les choix pour les fonctionnalités non contenues sont restreints.

L’approche Jamstack donne cependant beaucoup plus de liberté à la conception et au choix des solutions technologiques, éliminant ainsi la dépendance à l’égard d’un CMS. Ces libertés ont inspiré de nombreux passages à Jamstack.

Enfin, rappelez-vous que le développement en mode sans serveur sur un cloud produira un code mieux optimisé.

La plupart des développeurs web s’émancipent rapidement des CMS classiques dans la mesure où avec la Jamstack, ils ne sont pas limités par le framework.

Pour éditer un plugin ou un thème personnalisé, c’est beaucoup plus facile que sur un CMS qui utilise du PHP. Mais effectivement, pour déployer cet environnement, il faut faire appel à une équipe de développeurs. Finalement, on s’aperçoit que la JAM permet à la profession de retrouver ses lettres de noblesse et de retrouver du plaisir dans l’expérience du développement.

Pour créer un site Jamstack, il faut déployer trois types d’outils :

• Un Headless CMS comme Strapi est une solution open source, qui va permette aux équipes commerciales d’éditer et de structurer le contenu. Il en existe d’autres comme Ghost, Contentful ou Magnolia qui sont en Saas.
• L’API va permettre de générer le front-end avec les templates comme Gatsby. Il existe de nombreux frameworks dont la plupart sont sur des technos de base JavaScript.
• Système de distribution de contenus ainsi qu’une chaine de CICD pour aller déposer le site sur un ou plusieurs serveurs.

Quels sont les avantages de JAM ?

Les architectures de conception Web de Jamstack ont amélioré la sécurité, les performances et ont réduit les coûts d’échelle pour les entreprises numériques. En matière d’expérience du développeur, Jamstack fournit un moyen efficace pour les développeurs de séparer les applications.

Tout cela est possible parce qu’il conserve la plupart des fonctionnalités sur la page Web. Tout cela est extrait dans une API Web. L’interface effectue toutes les tâches exigeantes. JAM est essentiel à tous les aspects du développement et du client.

Ensuite, la Jamstack permet de déployer un site web statique tout en fournissant un contenu dynamique. Cela permet de préserver la qualité de l’expérience utilisateur, tout en améliorant les performances techniques du site.

Pour commencer, la Jamstack augmente considérablement la vitesse de chargement des pages, ce qui est positif pour l’utilisateur. On sait également que la vitesse du chargement et la propreté du code ont un impact sur le référencement naturel, puisque les robots des moteurs de recherche prennent en compte ces critères dans le pagerank. C’est donc une approche qui intéresse beaucoup les experts du SEO.

L’intérêt au-delà de la performance et la rapidité d’exécution, c’est la sécurité. En effet, grâce au découplage entre le back-end et le front-end, on va d’abord pouvoir utiliser des hébergements simples ou bien un CDN.

De plus, contrairement au CMS avec une génération dynamique de contenus, la Jamstack n’a plus le problème lié aux mises à jour du CMS et de ses pluggins. Il n’y a donc plus de risque que le site soit écrasé, et il n’y a plus de risque qu’il existe des failles de sécurité au moment des mises à jour. Ici la question de sécurité doit être abordée sous deux angles étant donné qu’on découple le front-end et le back-end.

C’est une bonne chose, car dès que le front est déployé, il n’est plus en lien avec le back-end ce qui réduit considérablement les failles de sécurité tout comme le risque d’écrasement.

Enfin, la Jamstack permet aussi d’améliorer la portabilité des sites prégénérés et ils s’adapteront facilement à la configuration des différents types de serveurs.

Pour quels types de sites la Jamstack est-elle adaptée ?

Comme nous l’avons dit un peu plus haut, la différence entre un CMS classique et la Jamstack, c’est la possibilité de modification dynamique.

Pour un site vitrine que l’on ne va pas modifier ou très peu, la Jamstack est plus qu’intéressante. Se pose la question des sites qui publient régulièrement du nouveau contenu. C’est le cas des blogs par exemple ou encore des sites marchands.

Là encore, les développeurs web ont tendance à tempérer dans la mesure où sont apparues des chaines de déploiement en continu et qu’avec des outils comme Strapi, il est tout à fait possible de répondre à cette problématique.

• Offres d’emploi développeurs Javascript
• Offres d’emploi développeurs React

Il peut être adaptable de diverses façons à n’importe quel type d’application. Mais dans de nombreux cas, Jamstack apporte des réponses réelles et dans de nombreux cas l’utilisation peut ajouter de la complexité.

La performance, l’optimisation des moteurs de recherche et l’interface utilisateur sont des considérations importantes pour exploiter pleinement le potentiel de Jamstack.

La vraie question n’est pas tant de savoir pour quel type de site la Jamstack est faite, mais plutôt pour quels types d’utilisateurs. La Jamstack est une approche particulièrement technique destinée à des développeurs.

En revanche, les personnes qui souhaitent créer un site sans avoir de connaissances techniques en développement web ou en programmation auront tout intérêt à rester sur des CMS classiques de type WordPress ou Joomla, voire à utiliser des solutions « cloud » qui sont encore plus faciles d’accès pour les novices.

Étant donné qu’il s’agit d’un site statique, vient se poser la question des formulaires. Heureusement, la plupart des entreprises disposent d’un CRM qui va permettre de place des i-frame sur le site qui va faire appel à un service serverless qui va envoyer le formulaire via une API comme pacdrive.

En quoi la mise en place d’une architecture Jamstack est bénéfique pour les équipes Tech dans une entreprise ?

Comme mentionné ci-dessus, l’une des principales forces de Jamstack est l’amélioration de l’expérience des développeurs ; Jamstack est l’un des outils les plus efficaces au monde.

L’un des aspects les plus importants de l’approche Jamstack pour les développeurs, c’est la performance. Aujourd’hui, afficher une page en moins d’une seconde pour un CMS classique, c’est pratiquement impossible.

Or, quand on sait que l’amélioration de la vitesse de chargement des pages fait partie des enjeux majeurs pour les clients qui souhaitent augmenter le taux de conversion, le déploiement d’une architecture Jamstack va devenir un argument de poids pour les équipes techniques dans une entreprise.

Aujourd’hui, la sécurité des données fait également partie des principales préoccupations des entreprises.

Avec la Jamstack, la problématique des serveurs n’existe plus, ce qui permet d’éliminer un certain nombre de failles de sécurité dans le système informatique d’une entreprise.

Avec un CMS classique, le site est hébergé sur un seul serveur. Plus le serveur est loin, plus le site est difficile d’accès.

Avec la Jamstack, on va pouvoir dupliquer le site sur différents serveurs avec un CDN pour le rendre plus facilement accessible. Gérer la montée en charge sur un site prégénéré avec la Jamstack est aussi beaucoup plus facile.

En plus, au moment de la compilation, les équipes de développeurs vont pouvoir mettre en place des protocoles de test qu’il serait difficile d’élaborer avec un CMS classique.