Créé en 1959, le Cobol est un langage de programmation désuet depuis maintenant une dizaine d’années.
Néanmoins, le développeur Cobol continue à intervenir dans les entreprises pour maintenir les applications existantes développées dans ce langage ou pour les faire évoluer, soit en proposant de nouveaux modules soit en créant des interfaces.
Le développeur Cobol est également un consultant qui donne un avis pertinent et objectif sur l’intérêt de migrer vers d’autres langages tels que Java ou C.
Sa mission, dans ce cas, est d’assurer la conversion des codes et la migration des données en recourant à des convertisseurs ou en les développant lui-même.
Au-delà des compétences techniques à maîtriser au niveau des langages de programmation, il doit avoir de bonnes qualités relationnelles pour pouvoir optimiser la phase de développement (écoute, encadrement).
Principales missions
- Étudier les besoins du client
- Répondre au cahier des charges
- Développer un plan de programmation
- Former les utilisateurs à la nouvelle application
- Maintenir l’application existante et la faire évoluer
- Conseiller sur l’opportunité d’une migration
- Effectuer la migration des applications développées en Cobol
- Encadrer éventuellement une équipe de développeurs
Formation
- BTS ou DUT informatique avec expérience
- Niveau ingénieur Bac +4/5 souvent requis pour les jeunes diplômés
Compétences professionnelles
- Connaissance du Cobol
- Connaissance des langages Java et C pour les migrations
- Maîtrise des outils de développement graphique (Acubench, Citech)
Profil
- Rigueur
- Organisation et sens de la méthode
- Écoute
- Qualités relationnelles
- Goût pour le travail en équipe
Salaire
Le salaire de départ d’un développeur Cobol est d’environ €24 k. Après 2 ans d’expérience, sa rémunération se situera entre 28 et €32 k. Elle peut atteindre €45-50 k pour un développeur Cobol très expérimenté.
Évolution professionnelle
Le jeune développeur Cobol n’a pas pour ambition d’être « coboliste » toute sa vie. L’évolution naturelle est de passer à un autre langage de programmation et de devenir analyste ou encore chef de projet.
Foire aux questions sur les développeurs de cobol
Y a-t-il encore beaucoup de développeurs Cobol ?
Il faut, en effet, savoir que le langage de programmation créé en 1959 est obsolète depuis une dizaine d’années : on ne forme plus de développeurs Cobol, on ne développe plus de nouvelles applications de gestion en Cobol.
On estime à 1 million le nombre de développeurs Cobol dans le monde aujourd’hui et peut-être 5 000 en France. Si un développeur non étiqueté Cobol devait travailler sur ce langage lors d’une mission en entreprise, il pourrait très facilement l’apprendre : ça reste un langage informatique avec des sources d’information et des règles.
Comment se passe une migration ?
Beaucoup de grosses entreprises, de banques, de compagnies d’assurance possèdent encore des applications programmées en Cobol. Deux possibilités s’offrent à elles : migrer vers des applications Web ou maintenir les programmes Cobol.
Chaque migration est différente : elle dépend des caractéristiques de l’application de départ et de celle d’arrivée. Il faut passer par deux phases : la conversion des lignes de codes et la migration des données. La conversion se fait idéalement avec des convertisseurs, mais à défaut, il faut les réaliser soi-même ou les sous-traiter à d’autres professionnels ayant les outils et les compétences.
Qu’appréciez-vous dans le métier de développeur ?
J’aime beaucoup réaliser des applications. Au fond, c’est de la création. Pour cela, on passe par différentes étapes : analyser les besoins du client, répondre au cahier des charges, faire développer ou développer soi-même, assurer la maintenance.
Team LesLeudis
Salut Jules,
Nous respectons votre point de vue… nous orientons nos avis en fonction d’un certain nombre de facteurs : tendances du secteur, nombre de jobs disponibles pour ce langage de programmation sur le marché actuel, avis d’experts dans l’entreprise mais également externes. Cependant, nous ne nous attendons pas à avoir toujours raison, nous avons donc approuvé votre commentaire afin que les lecteurs puissent voir les points de vue d’autres professionnels. Merci
Jules
Ridicule. Les devs cobol avec un an d’expérience sont à 32k-37k.
Désuet ? Combien de fois j’ai pu lire ce mot creux vide de sens.
Au regard des performances système(300 000 opérations par seconde pour un z/15 contre 300 pour un gros serveur…), du calcul en point fixe (Java calcule en flottante ce qui consomme bien plus d’énergie #ecofriendly…), de la fiabilité et robustesse des infrastructures (un z/OS ne tombe pas, il tient durant 30 ans en fonctionnant à 130%), rapidité d’écriture sur disque.., 40% de développement en.cobol dans le monde encore… Lire encore ce mot désuet est juste délicieux de voir à quels points les moutons peuvent se suivre.
Le C ? Gestion des pointeurs responsables de 30% des failles cybersécurité chez Google. Bon courage pour les coûts d’exploitation d’équipes entières de cybersecu au long terme.
Vous faites sourire les dev Java ou JS parlant de désuétude, alors que vous avez été élevés aux frameworks obsolètes en 4 ans qui n’augurent que des applications (type Pacbase…) qui seront de vraies bouses à maintenir par la suite.
Vous parler d’IBM et SAP ? Pas un mot sur la JRE d’Oracle alors…
Si vous n’arrivez pas à prétendre à la conception algorithmique de règles de gestion et à l’analyse de règles métiers inhérentes aux méthodologies de developpement en cobol, par pitié, ne répétez pas les inepties que l’on entend depuis 30 ans ou que vos professeurs (refoulés à qui ont a appris ce langage, mais sûrement trop mauvais pour le pratiquer en environnement professionnel) vous ont fait croire.
Les profils stars sont ceux qui ont les pieds dans le host et la tête dans le cloud.
abdel gal
Bonjour,
Cobol n’est pas un “bon” langage. Trop de contraintes d’usage, liées à son ancienneté. Les matériels évoluent, et suivant ce qui était fait en 1960 et maintenant, c’est comme passer du moyen âge à l’ère spatiale pour nous.
C’est comme apprendre le latin ou le grec ancien, que de se former à Cobol. Reste que sur le plan pratique, ce qui importe ce sont les données traitées, et le modèle utilisé pour les sauvegarder.
Cobol n’est maintenu que pour assurer un marché de niche pour quelques entreprises (IBM et SAP entre autres). Sinon, faire du neuf avec du vieux, ben c’est comme réparer une charpente de maison avec du bois moisi. C’est dangereux, Cobol n’offre qu’un ajout constant de bibliothèques de fonctions pour compenser ses défauts de base.
Et ça fait plus de 30 ans que Cobol aurait du être laché. Les developpeurs Cobol sont encore utiles, mais pour faire de la migration système, et ils doivent accepter d’évoluer. Sinon, ils seront oubliés, et les systèmes développés en Cobol sont de moins en moins sécurisés.
Voila ce que je pense de Cobol.
Team LesLeudis
Nous respectons votre point de vue et approuvons donc votre commentaire. Cependant, la grande majorité des professionnels de l’informatique partage notre point de vue: le langage Cobol est en déclin. Tout est affaire d’opinions.
Nialie
Cet article est un ramassis de sottises.
Le Cobol n’est pas un langage désuet. Les cobolistes n’aspirent pas tous à changer de langage ou à devenir chef de projet. Un développeur Cobol peut toucher 47K€. C’est mon cas après 15 ans d’expérience.
Merci de vous renseigner avant de cracher sur un langage de programmation que vous n’aimez pas. Un peu d’objectivité que diable.
Hyolle
Bonjour,
Le COBOL n’est pas obselette.
Il est toujours très utilisé ( banque. Assurance,..)
Il existe toujours des formations ( via des poec).
C’est sur ça fait moin glamour que d’être développeur nouvelles technologies.
Mais ça fonctionne très bien.
Disons tout simplement que le Mainframe n’est pas encore prêt de disparaitre.
Cordialement.
nassim
Bravo pour cet article plein d’informations à essayer !