À l’origine d’investissements toujours plus importants, l’informatique – et, de façon plus globale, la technologie – jouent un rôle clé dans l’histoire de l’industrie bancaire. Parce qu’elle est au coeur d’enjeux stratégiques devenus majeurs, elle transforme en profondeur un secteur bancaire qui fut parmi les premiers à s’informatiser. Ainsi, les banques sont désormais nombreuses à recruter des profils de plus en plus spécifiques pour répondre à des objectifs liés, notamment, à la performance et plus encore, à la sécurité.
Un métier plus que jamais stratégique pour les banques
À l’ère du Big Data et des problématiques liées à la sécurité des données, l’informatique est devenue la figure de proue de la banque de demain.
Chargée, à l’origine, de faciliter la gestion des opérations comptables et de service, elle contribue aujourd’hui à faire évoluer les systèmes informatiques en prenant en compte les avancées technologiques et les objectifs stratégiques de l’entreprise.
Les profils IT recrutés par les banques ont ainsi pour mission d’améliorer les procédures internes, de faciliter la transmission de l’information et d’assurer la performance et la disponibilité des outils informatiques.
Ils doivent également faire face à des enjeux de sécurité importants liés au traitement des transactions bancaires, à l’anticipation des attaques informatiques (les introductions frauduleuses n’ont cessé d’augmenter ces 5 dernières années) ou encore à la protection des données.
La banque fait aujourd’hui partie des secteurs les plus exposés aux risques informatiques. On comprend alors pourquoi les grands groupes n’hésitent pas à dépenser des milliards d’euro par an dans les technologies de l’information.
L’évolution du modèle bancaire par le numérique
Au-delà des questions de sécurité, l’informatique permet au secteur bancaire d’évoluer et de proposer des services toujours plus innovants à ses utilisateurs.
Des évolutions récemment marquées par l’émergence du néo-banking, ces nouvelles banques « hybrides »entre la banque traditionnelle, la banque en ligne et la fintech.
Aujourd’hui, l’offre de néobanque ne cesse de se développer en proposant à leurs utilisateurs une gestion simplifiée et plus accessible de leurs comptes bancaires, la plupart du temps via une application mobile (d’où le terme parfois utilisé de « banque mobile »).
Autre exemple : la technologie blockchain, qui permet d’enregistrer et d’authentifier les transactions de façon décentralisée. Une véritable révolution au sein de l’industrie bancaire qui voit en elle l’occasion d’accélérer et d’automatiser les transactions grâce à la numérisation progressive des actifs.
Il ne fait aujourd’hui plus aucun doute que l’informatique n’aura de cesse de faire évoluer le secteur bancaire.
Les profils IT recherchés par les banques
Pour répondre aux objectifs stratégiques que nous venons de citer, les banques doivent réussir à attirer les profils compétents. Des profils qui tendent de plus en plus à se spécialiser tant les nouvelles technologies requièrent une expertise à part entière.
Les besoins actuels en matière d’informatique sont particulièrement conséquents pour les banques. À titre d’exemple, la Société Générale embauche entre 120 et 150 informaticiens par an.
Les profils IT recherchés peuvent intervenir sur différents projets et à différents niveaux, même s’ils sont la plupart du temps intégrés à la Direction des Systèmes d’Information (DSI) et des départements Infrastructure et Logiciel.
Des départements qui regroupent généralement de nombreux métiers :
- Ingénieurs en développement informatique
- Compliance officers (spécialistes de la gestion des risques et de la conformité)
- Responsables de la sécurité
- Gestionnaires du Back-Office
- Chefs de projet MOA/SI
- Etc…
Des parcours et compétences variés
S’ils ont souvent à charge d’assister et de conseiller les utilisateurs sur les outils informatiques, les compétences des profils IT varient souvent d’un poste à l’autre : Business Intelligence, Data mining, cyber-sécurité, systèmes réseaux, etc.
Aujourd’hui, les grandes banques se tournent en majorité vers les jeunes diplômés qu’ils peuvent plus facilement former à leurs process et leur culture et qui ont l’habitude de travailler en méthode agile.
Des profils qui peuvent être issus des écoles d’ingénieurs classiques mais aussi des formations moins « traditionnelles » comme Épitech ou encore l’école 42, avec 1 à 5 ans d’expérience en moyenne.
Quel que soit leurs parcours, ces derniers sont désormais dotés d’une véritable compétence métier (banque, finance, assurance…) qui leur permet de maîtriser les enjeux de ce secteur si spécifique et de proposer des solutions adaptées.
Informatique et secteur bancaire : un avenir commun ?
Malgré une forte concurrence, le secteur bancaire reste particulièrement attractif pour les jeunes diplômés de l’informatique avec une hausse des salaires de l’ordre 5% enregistrée en 2018.
Du côté des compétences « star », on retrouve notamment le Cloud Computing qui permet de faciliter la mise à disposition des ressources informatiques, la gestion de bases de données (NoSQL), la cyber-sécurité ou encore les langages de programmation historiques (Java, Python) ou plus récents (Go, Kotlin).
L’informatique n’a donc pas fini de faire les beaux jours du secteur de la banque. Indispensable pour répondre aux enjeux stratégiques de sécurité et de performance, elle est l’alliée incontournable de la transformation digitale qui s’opère désormais à tous les niveaux.
Marché particulièrement attractif pour les jeunes diplômés, ses prochains objectifs seront de réussir à séduire et fidéliser des talents qui n’ont aujourd’hui que l’embarras du choix face à des offres d’emploi florissantes.
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Bonjour, mon fils recherche une alternance en développeur informatique pour septembre 2021, à qui doit il adresser sa candidature. Merci pour votre aide. Cordialement
Est ce possible pour un étranger d’avoir un emploi sans le secteur de l’informatique en France ????????? Pourquoi et comment?