Le concours du Meilleur Développeur de France, c’est LE grand évènement français en matière de Hackathon. Un évènement à côté duquel Capgemini a décidé de ne pas passer, avec pour ambition de fédérer ses développeurs dans le cadre d’une compétition ludique et challengeante. Retour sur les préparatifs et la journée du 17 octobre avec Vanessa Poisier, responsable recrutement qui a organisé en interne l’évènement, et Hédi Ghediri, développeur classé 15e au classement général du concours.
Pouvez-vous présenter l’origine du projet ?
V.P. : Tout est parti de nos échanges avec nos développeurs qui ont exprimé l’envie de participer à des évènements techniques. Nous nous sommes donc penchés sur la question en cherchant quels étaient les événements existants et comment nous pourrions y participer. Pour nos développeurs, le Meilleur Dev’ de France fait partie des références. Nous avons donc décidé de constituer une équipe pour participer au Hackathon.
H.G. : J’avais déjà participé à des évènements de ce type pendant mes études. Le competitive programming est un sport mental qui existe depuis longtemps, avec des compétitions en ligne, et ce type de challenge me manquait. Quand Capgemini a annoncé son intention de participer, j’ai eu envie de me lancer. Il avait été décidé de se concentrer sur quatre langages, Java, Javascript, Php et Python, et j’ai choisi Python.
Comment l’équipe a-t-elle été constituée ?
V.P. : Nous avons décidé d’organiser en amont un concours des meilleurs développeurs de Capgemini. Nous avons sollicité nos référents techniques qui ont vite adhéré au projet et qui nous ont aidés à créer des tests. Nous avons l’habitude de travailler avec CodinGame pour nos processus de recrutement, nous avons donc de nouveau eu recours à cette plateforme. 400 de nos développeurs se sont inscrits. Nous avons sélectionné ceux qui avaient obtenu les meilleurs résultats, et nous avons ainsi monté une équipe de 14 personnes en provenance de nos sites d’Aix-en-Provence, Toulouse, Nantes, Bordeaux, Paris et Lyon. Nous étions ravis d’avoir réussi à mobiliser des développeurs des quatre coins de la France, provenant d’équipes différentes, avec des niveaux d’expérience et des profils très variés.
H.G. : Le concours interne a eu lieu le 13 septembre, ce qui nous laissait ensuite un peu plus d’un mois pour nous préparer, visiter le site web d’Ametix, la société organisatrice, nous pencher sur l’ancien concours, nous entraîner sur internet… Un coach a aussi participé au projet pour nous aider et faire de nous une véritable équipe soudée, puisque nous ne nous connaissions pas tous avant le Jour J !
Comment s’est passée la journée du 17 octobre ?
H.G. : Nous sommes arrivés à Paris vers midi et nous avons suivi des conférences sur le monde IT présentées par des experts. Nous avons pu nous rendre sur les stands, essayer des jeux, etc. La première manche du Hackathon a commencé à 18h, avec 2 000 personnes au départ. Chacune des quatre manches a duré 45 minutes, avec des problèmes de difficulté croissante. J’avais été sélectionné sur Python, mais pendant le concours, j’ai utilisé C++ car j’étais plus à l’aise dessus.
Que dites-vous des résultats obtenus ?
V.P. : C’est un vrai sujet de fierté en interne, car sur les 200 personnes qualifiées pour la finale, nous avons compté quatre Capgeminiens, et parmi les 8 femmes qui sont arrivées jusque-là se trouvait l’une de nos développeuses, Claire, qui avait obtenu le plus haut score sur Java à notre concours interne. Lors de la finale, seuls 19 développeurs ont pu finir le premier des deux exercices, et Hédi a terminé 15e, ce qui est remarquable, même si je suis sûre qu’il va dire qu’il aurait pu faire encore mieux !
H.G. : La différence s’est faite sur la rapidité. 45 minutes, c’est un format très serré ! La plupart des autres concours auxquels j’avais participé s’étalaient sur une durée plus longue, la capacité à trouver la solution était plus importante que le timing. En trois quarts d’heure, il faut trouver la solution en moins d’une dizaine de minutes puis ne commettre aucune erreur au moment de l’écrire. Or, j’ai eu un petit bug que j’ai mis un moment à trouver.
Quel impact votre participation à l’évènement a-t-elle eu pour vous ?
H.G. : Pour moi, cela a fait bouger les choses au travail, j’ai plus de visibilité, plus de monde qui reconnaît mes compétences. Il y a de la communication interne chaque mois, des réunions avec plusieurs personnes via Skype, j’ai hâte de voir ce que va donner la prochaine fois. L’expérience a été purement positive.
V.P. : Nous voulions montrer le dynamisme de Capgemini, prouver que nos développeurs ont un super niveau et que nous sommes à leur écoute, que nous répondons à leur besoin de challenge. Pour nous, cet échange est la clé du succès, l’idée était de le faire pour eux et avec eux. C’est un positionnement auquel nous tenons, et qui a été renforcé grâce à cette initiative.
Que retiendrez-vous de cette expérience ?
H.G. : C’était une journée extraordinaire faite de rencontres et d’émotion. C’est cette compétition qui m’a le plus touché, cette ambiance. Même quand on ne gagne pas, il y a de l’émotion forte, et cela crée des liens. Je suis déjà prêt à recommencer, cet événement a fait renaître l’envie !
V.P. Ce que je retiens de cette aventure : l’enthousiasme des développeurs pour participer à ce challenge, les témoignages de soutien à notre équipe à travers toute la société, et la solidarité des participants éliminés derrière nos quatre finalistes. Ce projet a tellement plu et a eu de telles retombées positives que nous envisageons déjà de renouveler l’opération l’année prochaine, et même éventuellement d’étendre le concept du Meilleur Dev’ de Capgemini, car cette idée a eu un succès fou.
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