Les candidats les plus impressionnants dans l’IT ont souvent tout un tas de compétences techniques et d’expérience pour attirer l’attention des recruteurs, mais pour prouver qu’ils sont le meilleur choix pour le poste à pourvoir, il leur faut un petit plus.
De plus en plus d’employeurs reconnaissant l’importance des soft skills, ou qualités personnelles, chez les professionnels de l’IT.
Dans un nouveau sondage de LesJeudis et Sologig, une large majorité des employeurs IT (76 %) explique que les soft skills (tels qu’une attitude positive) sont tout aussi importants que les hard skills (qui sont acquis pour occuper une fonction en particulier et peuvent être mesurés, comme la maîtrise d’un logiciel).
De plus, 16 % des employeurs estiment que le savoir-être est plus important que le savoir-faire lorsqu’ils évaluent un candidat pour un poste. Qu’est-ce que cela signifie pour votre recherche d’emploi et votre carrière ? Découvrez ce que les employeurs veulent vraiment, et quelles sont les qualités qui peuvent aider votre sécurité de l’emploi dans l’IT.
Les soft skills : un atout supplémentaire
S’il est évident pour tout le monde que les compétences professionnelles sont l’élément majeur dans le monde du recrutement, les soft skills que nous possédons tous, parfois sans le savoir, sont déterminantes. Mais alors qu’est-ce donc que ces compétences innées que vous devez révéler aux recruteurs ? Ce sont celles qui, précisément, ne figurent pas dans un curriculum vitae, celles que vous n’avez pas apprises à mettre en avant jusque-là, mais qu’il est vivement conseillé de faire valoir. Il s’agit de vous, de ce qui fait de vous un individu particulier, de ce petit plus qui peut faire la différence dans un travail d’équipe, de ce qui vous sert dans votre travail quotidien mais qui n’a rien à voir avec ce que vous avez appris, ni durant votre formation initiale, ni pendant vos années d’expérience. Il s’agit là de qualités humaines plus que professionnelles à proprement parler.
Les qualités les plus demandées par les employeurs
Ca ne peut pas faire de mal, mais sourire en entretien ne suffit pas à convaincre un recruteur que vous avez des capacités personnelles. Elles sont peut-être moins tangibles, mais quantifier vos qualités et montrer comment vous les avez mises en œuvre vous permettra de convaincre les employeurs.
D’abord, sachez quels sont les soft skills qui intéressent les employeurs. Le top 10 cité par les entreprises IT :
- 1) Le candidat fait preuve d’une forte éthique de travail ? 68 %
- 2) Il est fiable ? 68 %
- 3) Il a une attitude positive ? 63 %
- 4) Il est motivé ? 61 %
- 5) Il est organisé et peut gérer plusieurs priorités ? 53 %
- 6) C’est un bon communicant ? 53 %
- 7) Il sait travailler sous la pression ? 52 %
- 8) Il aime travailler en équipe ? 50 %
- 9) Il est flexible ? 47 %
- 10) Il sait apprendre des critiques ? 41%
Ensuite, pensez à des exemples précis de cas où vous avez mis ces qualités en œuvre pour convaincre un client, faire avancer un projet, résoudre un conflit entre collègues, ou décrocher un nouveau contrat.
Si les recruteurs recherchent des soft skills prouvant que les candidats peuvent s’intégrer, les candidats exceptionnels montreront comment ils les ont utilisés pour aller au-delà de ce qu’on leur demandait.
La sécurisation des recrutements
Il n’est pas toujours facile, pour un recruteur, de pouvoir faire le bon choix, entre toutes les candidatures, actives ou passives, qu’il consulte pour réaliser une première sélection. C’est pourquoi ces compétences dites douces sont si importantes. Sachant la somme de temps que passe une personne chargée de recruter et le budget que cela représente pour une société qui recrute, entre la sélection drastique des CV et l’organisation des séances d’entretien, on considère qu’il y a tout de même encore un tiers des recrutements qui ne durent pas plus d’une année. Cela est dû en partie au fait que les générations qui se présentent aujourd’hui sur le marché de l’emploi n’ont plus les mêmes repères ni les mêmes attitudes face à l’emploi que les précédentes. Mais c’est aussi plus simplement parce que les personnes recrutées n’ont pas la personnalité qui correspond à l’entreprise, pas la vision du travail ou de l’organisation de celui-ci qui sont attendues par le recruteur. La personnalité est donc une donnée extrêmement importante, parmi les compétences non-listées sur un CV.
Hard skills VS Soft Skills
Tout le monde a compris que les compétences techniques pures, celles que le chargé de recrutement peut voir, quand ses yeux vont scanner un CV – opération qui prend entre trente secondes et une minute seulement ! – sont toujours importantes aujourd’hui, mais elles sont de moins en moins révélatrices de ce qu’une personne peut être en mesure d’apporter à une entreprise. Nombre d’entre elles sont d’ailleurs prises en charge de façon automatique par des robots, dans un monde professionnel où l’intelligence artificielle fait sans cesse des progrès. Dès lors c’est le savoir-être qui prend de l’ivaillent de concert. Or le sens du collectif est crucial en équipe et il se nourrit de cette curiosité des personnes comme de ce qu’elles peuvent s’apporter les unes aux autres. C’est pourquoi la comportance chez un collaborateur, c’est-à-dire sa capacité à anticiper, à être force de proposition, à apporter quelque chose que seul un humain est à même d’offrir. Par conséquent dans un recrutement en IT, les compétences informatiques sont challengées par les compétences personnelles.
Les compétences douces au sein d’une équipe
Son expérience de l’univers du recrutement permet au site lesjeudis de comprendre et donc d’expliquer aux candidats les facteurs qui s’avèrent révélateurs d’une personnalité qui peut coïncider avec le besoin de l’entreprise, qui souhaite avant tout embaucher la bonne personne dans une équipe. D’abord la curiosité n’est pas un défaut, quand on évolue au sein d’un groupe d’humains qui trammunication a une place de choix dans ces compétences qu’il faut avoir en soi. Dans le même ordre d’idées, on compte parmi les soft skills l’empathie ainsi que l’intelligence émotionnelle, celle qui permet de comprendre les autres sans pour autant devoir subir leurs émotions, mais aussi de pouvoir identifier les siennes propres et de ne pas les laisser influencer son travail. La présence permanente, c’est-à-dire la capacité à rester concentré sur son projet est aussi une compétence douce qui a une grande valeur, au même titre que la confiance, dans les autres comme en soi-même et en ses possibilités.
Les soft skills qui font aller de l’avant
En matière de soft skills il en est quelques autres qui font d’un collaborateur la personne qui, du jour au lendemain, pourrait porter à elle seule un projet, l’incarner au sein de l’entreprise comme à l’extérieur de celle-ci. La motivation, l’esprit d’entreprendre comme l’audace sont de rigueur, quand on souhaite faire avancer les choses, que l’on a l’intention d’apporter sa touche personnelle dans le développement d’un projet, d’une idée. C’est pourquoi la créativité est une richesse, surtout si elle est alliée avec une vision, une visualisation des orientations que pourraient prendre l’équipe pour mener à bien son travail, tout en tenant compte du facteur temps. Or pour que cela soit efficace il est essentiel d’être capable de faire face aux problèmes sans perdre ses moyens, de savoir gérer son stress pour trouver la meilleure façon de résoudre ces soucis et d’aller au bout des choses.
Soft skills et sécurité de l’emploi
Les fonctions IT peuvent être délocalisées puisque les missions techniques peuvent être accomplies à distance, ce qui est une mauvaise nouvelle pour les candidats à la recherche d’un bon poste avec une rémunération attractive.
Toutefois, dans certains cas, les qualités peuvent offrir une sécurité de l’emploi, puisque les postes IT qui risquent le moins d’être délocalisés sont ceux qui impliquent de fréquentes interactions interpersonnelles, selon l’ouvrage The Talent Equation.
« Nous pensons que le professionnel qui peut cumuler les capacités des hémisphères gauche et droit du cerveau ? le social/stratégique et le technique ? est le roi du marché de l’emploi moderne, explique l’auteur. Les professionnels de la technologie devraient voir l’avantage à se concentrer sur les soft skills ? comme la communication ou le management ? en plus de leur maîtrise technique. »
Comme dans tous les secteurs, un candidat dans l’IT met toutes les chances de son côté s’il a tout un arsenal de compétences, expertise et formation à proposer aux employeurs. Et si les compétences techniques sont indispensables, de bonnes qualités peuvent faire toute la différence entre deux candidats ou dans la décision de ne pas délocaliser un poste.
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