Livraisons à domicile, repas entre particuliers, sites de restaurants, applications pour choisir ses produits… la foodtech voit sa croissance exploser. Et ce n’est qu’un début.
La foodtech en plein boom
Outre-Atlantique, les start-ups mêlant nouvelles technologies et secteur alimentaire ont levé plus de 5 milliards de dollars en 2015. En Europe, d’après une récente étude du site Tech.eu, le marché de la foodtech représentait 1,1 milliard d’euros d’investissements en 2015, soit une augmentation de 42 % par rapport à 2014 ! Parmi les leaders du secteur, l’Anglais Delivery Hero, l’Allemand HelloFresh et le Français La Fourchette, vendu depuis à l’Américain TripAdvisor.
Pays de la bonne bouffe, la France fait partie du top 5 des pays concernant les acteurs-acquéreurs ou les start-ups rachetées, après l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie.
Le pays multiplie les innovations en matière de foodtech. Dernière en date, la plateforme “Smart Food Paris“, lancée le 13 janvier 2016, et qui vise à favoriser l’émergence de jeunes pousses révolutionnant l’univers de l’alimentaire.
Les idées made in France qui fonctionnent
Premier service connu en termes de foodtech, les livraisons à domicile. Que ce soit de véritables plats – avec le fleuron français Foodchéri, lancé en 2015 – ou des kits de plats à préparer. Avec 500 kits livrés chaque semaine, la start-up française phare Les Commis, permettant de concocter des recettes de grands chefs, ambitionne le million d’euros de chiffre d’affaires d’ici deux ans.
L’ubérisation de l’économie gagne aussi l’univers du foodtech ! Exemple criant : la plateforme de repas entre particuliers Vizeat, présente dans une soixantaine de pays et qui a racheté son concurrent Cookening en février.
Autre forme de repas à domicile, les plats de grands restaurants livrés chez vous, avec possibilité de déduction d’impôts (sites MyCuistot, CityChef, La Belle Assiette).
Plus confidentiels mais à fort potentiel, les sites de lutte contre le gaspillage alimentaire, comme OptiMiam (90 commerçants partenaires à Paris et plus de 30 000 utilisateurs).
Sans compter les applications pour analyser la composition des produits en scannant le code-barres (mesGoûts, Ecocompare…) ou pour dégoter à la vente sa bouteille de vin préférée (Dénicheur de Vins, WineAdvisor…). En attendant les gâteaux imprimés en 3D, qui fleurissent déjà Outre-Rhin…
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