Les entreprises qui trouvent leur existence uniquement sur Internet fleurissent depuis quelques années, offrant des conditions de travail intéressantes.
Une économie en plein essor
Le modèle économique des pure players est encore balbutiant mais la croissance est là, surtout pour le e-commerce : une étude de la Fevad (Fédération e-commerce et vente à distance) annonce pour le 1er trimestre 2015 un chiffre d’affaires en progression de près de 14 % pour ce secteur par rapport au 1er trimestre 2014. En effet, le nombre de transactions est en forte hausse, les ventes atteignent 15,2 milliards d’euros, près de 2 milliards de plus qu’en 2014 !
En outre, on compte aujourd’hui plus de 150 000 sites d’e-commerce, dont une majorité de pure players. Les secteurs les plus représentés sont l’habillement-chaussures, suivis de la culture/loisirs et du matériel informatique/télécommunications. Par ailleurs, même si 99 % des pure players sont des micro-entreprises, le potentiel de développement est important : plus de 60 % d’ici 2020 !
Un environnement de travail jeune et dynamique
Les pure players sont souvent des startups. Et qui dit startup dit ambiance jeune, dynamique, avec une certaine souplesse hiérarchique et vestimentaire. Des codes laissant la place à plus de créativité et d’innovation, différents de ceux des entreprises “traditionnelles”.
Symbole de cet esprit startup, Google, où le travail s’effectue dans une certaine décontraction. A disposition du personnel : salles de jeux, friandises et fruits disponibles gratuitement, boîtes à idées… Sans compter la possibilité de prendre ses congés sans contrainte et celle de consacrer 20 % de son temps de travail sur d’autres projets que ceux développés dans son activité. Des éléments motivants appréciés des salariés puisque l’entreprise arrive en tête du classement Great Place to Work.
Des métiers variés et créatifs
Les métiers techniques, comme celui de développeur (Javascript, Agile…), ont la cote chez les pure players. En effet, produire du code et innover permet notamment de résoudre les problèmes de conversion entre les différents outils de mobilité (tablettes, smartphones…) ! Certains métiers plus marketing sont aussi très recherchés : community manager, dont le rôle est d’animer et de fédérer les communautés en lien avec la marque (modération, échanges…) sur les réseaux sociaux, ou responsable SEO (Search Engine Optimization) ? qui a pour mission d’élaborer et de piloter une stratégie de référencement naturel et d’en mesurer les impacts : audit du référencement, analyse de données (positionnements, trafic…), plans d’actions, animation des réseaux…
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