Ce n’est, dans notre écosystème actuel, plus un secret : les données font partie des éléments vitaux de l’entreprise. Intégrées au cœur du processus stratégique de toute structure, elles font l’objet d’une démarche de valorisation toujours plus importante.
L’accélération de la transformation digitale et, en parallèle, du développement des métiers de la Big Data, poussent les entreprises à trouver le système de gestion le mieux adapté pour la gestion de ces volumes de données.
Les bases de données, qui permettent de stocker des données de masse, les administrer et les sécuriser, sont ainsi devenues omniprésentes en entreprise, avec des usages de plus en plus variés.
Petit tour d’horizon des différentes bases de données qui ont vu le jour jusqu’à aujourd’hui, leurs évolutions et caractéristiques, ainsi que les opportunités qu’elles représentent en termes d’emploi.
Les principales bases de données et leurs évolutions
La base de données hiérarchique
Ce sont les tous premiers programmes de bases de données. Organisées sous forme d’arbre avec ses propres ramifications, les bases de données hiérarchiques permettaient de structurer l’information de manière arborescente.
Le principal défaut de ce type de base de données correspondait à leur point d’accès unique : chaque enregistrement dépendant d’un seul enregistrement, toute recherche de données exigeait le parcours de toute la hiérarchie. Ce qui rendait évidemment le traitement et la recherche des données longs et fastidieux.
C’est pourquoi ce premier type de base de données a rapidement connu une évolution vers la base de données dite « réseau ».
La base de données réseau
Cette première évolution de la base de données hiérarchique permet des relations n-m (c’est à dire plusieurs parents/plusieurs enfants, contrairement à la base de données hiérarchique qui ne comprenait qu’un seul parent).
La structure en arbre devient alors une structure en « graphes » et permet d’établir des associations entre l’ensemble des enregistrements.
Cependant, ce type de base de données reste lui aussi limité, à cause de la trop forte dépendance entre les données et les programmes : obligation de connaître le chemin d’accès d’une donnée pour y accéder.
Cette restriction empêche donc de diffuser la base de données au plus grand nombre et amène donc à une seconde évolution vers la base de données qui est la plus utilisée à l’heure actuelle.
La base de données relationnelle
C’est le type de base de données le plus répandu aujourd’hui. Basé sur l’algèbre relationnel, il est devenu la « norme » en informatique ces trente dernières années.
Il rend possible la création de bases de données simples à gérer et à faire évoluer, indépendamment de leur support.
Les données sont, cette fois ci, organisées en tables, et beaucoup plus pratiques en termes d’accès.
La base de données objet
Ce type de base de données n’existe pas encore de façon officielle et reste à l’heure actuelle au stade de « sujet de laboratoire ».
L’idée principale pour cette évolution de la base de données relationnelle serait d’aborder la base de façon transparente via ses « objets ». En programmation, l’objet est un concept qui simplifie la création de logiciel et optimise de façon conséquente les programmes informatiques.
L’emploi dans le secteur de la base de données
Sur le marché de l’emploi relatif aux métiers du digital, et en particulier, en lien avec les bases de données, on retrouve majoritairement les postes d’architecte de bases de données et d’administrateur de bases de données.
Ces profils sont aujourd’hui de plus en plus sollicités par les entreprises qui souhaitent pouvoir gérer et traiter leurs données de la manière la plus performante possible.
Architecte de bases de données
Le rôle de l’architecte de bases de données est de concevoir, comme son nom l’indique, l’architecture de la base en sélectionnant la technologie la mieux adaptée en fonction des besoins du client.
Il a également en charge l’évolution de cette base de données ainsi que la réalisation d’une veille technologique en temps réel.
De formation bac+4 à bac+5, il justifie idéalement d’une expérience d’au moins cinq ans dans l’administration de bases de données.
Administrateur de bases de données
C’est un poste qui prend de plus en plus d’ampleur au sein des entreprises qui ont bien compris les enjeux stratégiques liés aux données. Son rôle est d’installer et de gérer la base de données, mais il doit également veiller à ce que les informations soient disponibles à n’importe quel moment.
L’administrateur de bases de données peut également être amené à lui apporter des modifications qui la feront évoluer pour la rendre plus efficiente.
Une formation bac+3 en informatique (via une licence pro à l’université par exemple) est indispensable pour prétendre à ce poste. Quelques années d’expérience dans le développement sont également un plus.
Il existe d’autres postes plus spécifiques, toujours en lien avec les bases de données, tels que l’analyste de données ou encore le technicien bases de données dont les missions peuvent aller au-delà de celles liées à la base de données en tant que telle.
Les alternatives les plus innovantes aux bases de données
La blockchain : la technologie issue du Bitcoin en passe de révolutionner l’univers de la donnée
On ne parle plus que d’elle : la blockchain, cette technologie de stockage et de transmission d’informations dont la particularité majeure est de fonctionner sans organe de contrôle. Véritable base de données sécurisée, transparente et centralisée, elle pourrait bien révolutionner les systèmes de bases de données.
Elle représente en effet une alternative à la fois économique (les coûts de transaction sont extrêmement faibles), innovante (les données sont distribuées aux dispositifs connectés au réseau et automatiquement mises à jour) et plus fiable (les données enregistrées étant systématiquement vérifiées par le programme informatique).
L’application la plus connue de cette technologie est à ce jour la crypto-monnaie dont fait le Bitcoin, moyen de paiement lui aussi décentralisé et qui s’appuie sur un logiciel. L’ensemble des transactions réalisée avec les crypto-monnaies sont ainsi automatiquement enregistrées sur le registre virtuel qu’est la blockchain.
Si ce sujet vous intéresse, n’hésitez pas à lire notre article sur la blockchain et ses opportunités d’emplois techniques.
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