En concurrence directe avec LinkedIn, Facebook serait en train de préparer secrètement un réseau social professionnel baptisé « Facebook at Work ».
Le Financial Time rapporte ce lundi que Facebook travaillerait secrètement à la création d’un nouveau site web professionnel « Facebook at Work » afin de permettre aux utilisateurs de Facebook de séparer leur profil privé de leur profil professionnel.
Ce nouveau site, qui ressemble beaucoup au réseau social actuel puisqu’il reprend son interface, permettrait à Facebook d’entrer directement en concurrence avec les autres réseaux professionnels tels que LinkedIn, Yammer (Microsoft), mais aussi les outils professionnels de Google (Google for Work) et ainsi d’accroître nettement le potentiel de ses revenus publicitaires.
Utilisé par de nombreux recruteurs aujourd’hui pour aller en savoir plus sur leurs potentiels futurs collaborateurs, le réseau pourrait bien être une nouvelle réussite pour Mark Zuckerberg, et permettrait à son empire de renforcer sa position de leader.
En effet, en proposant un espace professionnel, Facebook incite ainsi les utilisateurs à se connecter toute la journée, ce qui accroît nettement le taux d’engagement, et par effet boule de neige, l’investissement des annonceurs.
Facebook pallierait également à son manque de popularité auprès des entreprises qui ont tendance à bloquer l’accès au réseau social, mais aussi auprès des professionnels plus attirés par Viadeo, Linkedin ou bien encore des réseaux sociaux de niche tels que Digikaa.
Tel un outil de communication professionnel interne, le « Facebook at Work » permettrait aux internautes de discuter avec leurs collègues, entretenir leur réseau professionnel, d’établir de nouveaux contacts en les recherchant, mais aussi de s’échanger des documents de travail. Les utilisateurs actuels de Facebook n’auraient pas à créer de nouveau profil puisqu’ils utiliseraient de nouvelles fonctionnalités leur permettant de séparer leur vie professionnel et de leur vie privée.
Les employés de Facebook eux-mêmes ont d’ores et déjà accès à ce nouveau site, également en cours de test dans d’autres entreprises.
A l’heure de la publication de cet article, Facebook n’a pas souhaité commenter cette information du Financial Times qui cite des sources anonymes proches du dossier.
Leave a Reply