L’Etat français se dote d’un administrateur général des données en nommant Henri Verdier. L’Etat prend désormais en considération la question de l’ouverture des données publiques.
Patron depuis décembre 2012 d’Etalab, le portail dédié à l’open data, Henri Verdier est désormais nommé au poste de “chief data officer”, officiellement “administrateur général des données”, par la ministre de la Décentralisation, de la réforme de l’Etat, et de la fonction publique, Marylise Lebranchu.
Le “chief data officer” sera autorisé à connaître les données détenues par l’administration de l’Etat et ses opérateurs. Henri Verdier aura également pour principales missions d’organiser une meilleure circulation des données dans l’économie comme au sein de l’administration (dans le respect de la vie privée et des contraintes juridiques), de superviser la production et l’acquisition de données essentielles, lancer des expérimentations afin d’éclairer la décision publique, et enfin diffuser des outils, des méthodes et la culture de la donnée au sein des administrations (jusqu’alors seuls les juges détenant un mandat de perquisition pouvaient contraindre une administration à présenter ces données.)
Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique, avait annoncé début mai son soutien à une telle initiative, initialement proposée depuis de nombreux mois, par Tariq Krim, le vice-président de l’organisme et fondateur de Netvibes.
En attendant la date de prise de fonction d’Henri Verdier, la Ministre se félicite que la France soit le premier Etat européen à se doter de cette fonction “que de nombreuses entreprises et collectivités locales, notamment aux Etats-Unis, ont déjà expérimentée”.
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