Après l’obtention du label FrenTech, une véritable émulation voit le jour entre 9 agglomérations françaises labellisées (Lyon, Aix-Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes, Grenoble, Montpellier.) Le Journal des Entreprises lance la grande « Battle du Numérique » et compte les points : nombre d’entreprises du secteur du numérique, nombre d’emplois, créations de postes … Découvrez les villes sur le podium aux côtés de Paris.
Le Journal des Entreprises a comparé le nombre d’emplois et l’évolution des entreprises du secteur du numérique des neuf agglomérations ayant obtenu le label French Tech (Lyon, Aix-Marseille, Lille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes, Grenoble, Montpellier) afin de déterminer les villes qui ont leurs places sur le podium de l’économie numérique derrière Paris.
On retrouve donc sur le podium les grandes villes françaises (chiffres en valeur absolue) : Lyon, avec ses plus de 50 000 emplois du numérique, Aix-Marseille avec ses 32 000 emplois, Lille et Toulouse avec leurs 29 000 salariés, suivi de près par Nantes (28 000 salariés), Bordeaux (20 000 salariés), Rennes (18 500), Grenoble (15 700) et enfin Montpellier (12 000).
Classement par nombre d’entreprises dans le numérique :
1. LYON : la SiliSaône Valley
L’économie locale est largement dominée par le biomédical et la pétrochimie. En six ans, 300 entreprises nouvelles ont vu le jour à Lyon créant plus de 3.300 emplois dans le numérique.
2. AIX-MARSEILLE : terre d’entreprises emblématiques
Situé sur un nœud de communication haut débit, avec le passage du câble qui va vers le Sud de la Méditerranée, le territoire abrite des entreprises emblématiques comme Jaguar Network, Gemalto et TelFrance. Aix-Marseille a vu naître la première conférence Shake sur les nouvelles formes d’e-commerce.
3. LILLE : capitale des start-ups
Lille brigue la première place de la progression du nombre d’entreprises dans le secteur du numérique entre 2008 et 2013 : 1 468 emplois dans le numérique y ont vu le jour. La croissance numérique de la ville est dopée par l’e-business, la vente à distance, l’édition de logiciels et l’hébergement de sites internet. Grâce à la proximité de Paris, Bruxelles et Londres, Lille est une terre de start-ups.
4. TOULOUSE : l’aéronautique secteur phare
Toulouse arrive en troisième position des métropoles françaises de la French Tech pour le nombre d’emplois dans le secteur du numérique en hausse de 5 % ces dernières années. Ses secteurs phares sont l’aéronautique, le spatial, les systèmes embarqués et la santé qui dopent les entreprises du numérique : éditeurs de logiciel, sociétés de conseil et services informatiques, en technologies et agences web.
5. NANTES : remarquable poussée de l’emploi numérique
L’emploi numérique à Nantes a connu une progression de 17 % entre 2008 et 2013. La ville bénéficie de la présence de succursales de grands groupes mondiaux, d’ETI et du dynamisme de jeunes entrepreneurs du web.
6. BORDEAUX : des entreprises dynamiques
140 entreprises nouvelles ont vu le jour à Bordeaux entre 2008 et 2013. On dénombre plus de 20.000 emplois. Même si sa progression est largement moins spectaculaire que celle de Nantes, la ville peut compter sur la présence de groupes comme Concoursmania, d’entreprises dynamiques comme AT Internet ou Asobo Studio mais aussi d’infrastructures comme le Centre aquitain des technologies informatiques et électroniques (Catie) et bientôt, de la Cité numérique de Bègles.
7. MONTPELLIER : vitrine du numérique et de ses innovations
Montpellier obtient la troisième marche du podium pour la progression du nombre d’entreprises entre 2008 et 2013. La ville accueille de grandes industries numériques comme Dell, Intel ou IBM, comme les petites et attire des développeurs et des créateurs d’entreprises.
8. RENNES : futur bassin de la réalité augmentée
Dans l’Ouest toujours, on note aussi la performance de Rennes qui a créé 1.000 emplois en six ans et progresse ainsi de 6 %. La ville bretonne s’émancipe progressivement de son activité centrée sur les infrastructures et les réseaux pour investir de nombreux domaines comme celui de la réalité augmentée.
9.GRENOBLE : 5ème ville mondiale la plus innovante
Grenoble défend ses positions grâce à son ancrage dans le hardware et le software, une double compétence assez rare dans le paysage numérique français. Entre 2008 et 2013, la ville perd toutefois 3,7 % d’emplois en raison des difficultés dans les composants électroniques entre autres chez STMicroelectronics. La ville est citée dans le magazine Forbes comme étant la cinquième ville la plus innovante du monde grâce au secteur porteur des nanotechnologies et son pôle de compétitivité Minalogic.
La méthode :
Le classement s’inspire de la définition du numérique de l’Observatoire du numérique et de l’OCDE. Les salariés en charge du numérique dans les entreprises hors « TIC » ne sont pas comptabilisés. Le classement présente les données en valeur absolue et en pourcentage.
Les chiffres obtenus sont moindres que ceux mis en avant par les villes dans les dossiers de candidature de la French Tech car les métropoles ont chacune leur propre définition de l’économie numérique.
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