La Fevad (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) dresse le bilan annuel du secteur de l’e-commerce. Avec 57 milliards d’euros générés en 2014 et une croissance de 11%, le secteur de l’e-commerce se porte bien malgré un contexte économique tendu.
La Fédération de l’e-commerce se félicite des résultats de l’année 2014 : le chiffre d’affaires total a atteint 56,8 milliards d’euros, soit 11% de plus que l’année précédente ; l’offre du nombre d’e-commerçants s’est élargie à 157 300 (14% d’augmentation) ; et même si le panier moyen diminue de 4% (81€), le nombre de transactions (700 millions) a lui progressé de 14%.
« Je ne comprends pas pourquoi certains parlent de stabilité ou de moindre croissance alors qu’en pleine période de crise le secteur a encore crû de 11 % en 2014. » a déclaré François Momboisse, le président de la Fevad, à la presse.
L’emploi favorisé
En effet, il y a de quoi se réjouir, car même si cette forte croissance est obtenue dans un contexte de consommation fragilisé, elle s’accompagne de créations d’emplois : la Fevad table sur une progression comprise entre 10 et 13% du nombre d’emplois dans le secteur de l’e-commerce pour atteindre un volume de 100 000 emplois (chiffres mai 2014).
Duo gagnant : boutique physique et site marchand
On observe également une montée en puissance des marques multicanales qui associent points de vente physiques et ventes électroniques. En effet, les e-commerces participent à la hausse des ventes hors-ligne puisque près de la moitié des propriétaires de boutiques physiques et de sites marchands ont bénéficié d’un impact positif du virtuel sur le physique.
Pour 58% d’entre eux, le chiffre d’affaires sur les ventes physiques a progressé, 52% ont enregistré une augmentation de la fréquentation dans leur magasin, et 55% une meilleure information de leur clientèle.
Le cyber-achat tend à se banaliser
Le nombre moyen de transactions annuelles et le montant global des dépenses effectuées par un cyber-acheteur ont eux aussi grimpé, et montrent ainsi que pour les Français l’achat sur internet tend à se banaliser. Les chiffres sont respectivement de 20 transactions en 2014 (vs. 18 en 2013) pour une dépense moyenne de 1 625 euros par an. (chiffres Médiamétrie-NetRatings)
Montée en puissance du mobile
Enfin le phénomène majeur et notable de cette étude est la montée en puissance du commerce mobile de 60%, soit 4% du chiffre d’affaire du e-commerce, ainsi que des places de marché qui ont vu leurs ventes en ligne croître de 53% en un an, soit 21% du volume d’affaires total des sites participants à l’iPM (indice iPM calculé sur la base des places de marché de l’iCE40, soit les 40 plus gros sites marchands français.)
Même si Amazon et Cdiscount dominent toujours le classement des 15 sites marchands les plus fréquentés, on observe que les marques et des entreprises de la grande distribution ne sont pas en reste : Fnac (3e), Carrefour (5e), Eleclerc (10e), Darty (12e), Auchan (13e) et Décathlon (15e).
Pour l’année 2015, la Fevad mise sur une hausse de 10 % de l’e-commerce en France, soit un volume d’affaires annuel de 62,4 milliards d’euros.
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